Paris veut rendre les permis de construire plus collaboratifs

L’adjoint en charge de l’urbanisme et du Grand Paris, Emmanuel Grégoire, souhaite que le dépôt d’un permis de construire constitue l’étape clôturant le processus de concertation d’un projet de construction. C’est-à-dire que les professionnels de l’immobilier devront d’emblée se rapprocher de la direction de l’urbanisme pour faire connaître leur projet. Au cours de cette étape de pré-étude seront définis le bon calibrage ainsi que l’intégration possible de la construction. Car on ne bâtit pas n’importe comment à Paris ! Qu’il s’agisse d’une surélévation, d’une parcelle d’angle ou d’une construction en cœur d’ilot, les projets doivent correspondre à la tradition patrimoniale de la ville et à aux caractéristiques spécifiques de chaque quartier.

Emmanuel Grégoire affirme qu’en retour, le permis de construire sera de fait plus facilement et plus rapidement accepté.

10 principes d’exigence sont présentés dans le Pacte. Parmi eux : la végétalisation, des matériaux biosourcés, une restructuration plutôt qu’une démolition ou encore la participation citoyenne. Chaque projet devra rechercher l’utilité sociale et environnementale, avoir des impacts positifs pour le quartier et être en accord avec les ambitions portées par Paris.

Dans l’optique du nouveau PLU bioclimatique prévu début 2024, la Mairie de Paris organisera plusieurs débats et rencontres de concertation publiques. Tous pourront apporter leur diagnostic visant à sa révision.