Bien’ici Corporate / Actualités / Passoires thermiques : Les mal-aimées du marché immobilier ?
Face au nombre considérable de DPE en France, chez Bien’ici, la plateforme qui change la façon de chercher un bien immobilier, nous avons réalisé un état des lieux des passoires thermiques présents sur la plateforme.
Le premier constat que nous faisons est sans appel. Face à l’interdiction progressive des biens à la location avec un DPE F et G, l’offre à la vente de ce type de bien a doublé depuis juillet 2021. Les propriétaires bailleurs se séparent de plus en plus de leur bien. Effet corollaire de cette augmentation de l’offre à la vente, l’offre à la location est en repli, accentuant de facto la crise locative qui frappe le marché.
L’autre constat que nous effectuons concerne la répartition géographique des passoires thermiques. Paris compte le plus grand nombre de logements en France. Il est donc normal d’y trouver le plus de passoires thermiques. Un bien sur trois à Paris est concerné par cette classification. En revanche, en proportion par rapport au nombre total d’annonces présentes sur Bien’ici, c’est dans les régions de Normandie et du Centre Val de Loire que l’on trouve le plus de biens avec une classification F et G sur le DPE : un bien sur cinq est concerné dans ces régions.
Plus localement, les villes du Havre et de Rouen en Normandie comptabilisent respectivement 20% et 16% de passoires thermiques dans leurs offres. Ce nombre élevé s’explique par des raisons historiques : ces deux villes ont été pratiquement été rayées de la carte lors de la Deuxième Guerre Mondiale. Il a fallu rebâtir rapidement avec les matériaux et normes de l’époque pour reloger les Français.
Enfin si on s’intéresse aux prix, acheter une passoire thermique ne serait pas une si mauvaise affaire : un T3 classé F ou G à Paris peut coûter 80 000€ de moins qu’un bien classé de A à D. Attention cependant à bien prévoir le coût des travaux dans le budget global !